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Intervention au bloc opératoire clinnique du Val d'Ouest

Voici les principales pathologies chirurgicales pédiatriques que je traite. La liste n’est pas exhaustive.

Des fiches d’information par pathologie sont disponibles sur mon site. J’ai réalisé certaines de ces fiches, et d’autres ont été créées par des chirurgiens pédiatres, membres de la Société Française de Chirurgie Pédiatrique (SFCP), et de la Section Française d’Urologie Pédiatrique (SFUPA).

Elles vous permettent de mieux comprendre la pathologie de votre enfant.

Elles sont disponibles sur le site d’origine : www.chirpediatric.fr

Elles complètent mais ne remplacent pas les informations et explications que je pourrai vous donner en consultation, lors d’un échange au cours duquel je pourrai répondre à vos questions et celles de votre enfant.

Sachez que je ne traite pas l’hypospadias et l’énurésie.
Ma secrétaire pourra vous orienter vers un de mes collègues susceptible de prendre en charge ces pathologies.

De même, la circoncision non médicalement justifiée n’est pas réalisée.

Certaines pathologies digestives de l’enfant sont prises en charge dans le cadre de l’urgence ; c’est le cas des appendicites, des invaginations, des sténoses du pylore.

D’autres, comme les hernies inguinales, hernies ombilicales ou hernies de la ligne blanche, sont traitées en chirurgie ambulatoire réglée.

Enfin, les pathologies plus lourdes ou les malformations congénitales de l’appareil digestif, nécessitent parfois le recours au CHU.

APPENDICITEC’est une infection de l’appendice due aux nombreuses bactéries présentes dans l’intestin et qui peut être favorisée par des selles qui se bloquent dans l’appendice.
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APPENDICITE (traitement médical)Certaines formes d'appendicite peuvent se traîter uniquement par antibiotiques.
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HERNIE DE LA LIGNE BLANCHELa hernie de la ligne blanche se manifeste par une petite tuméfaction médiane située au dessus de l’ombilic, ou par des douleurs abdominales anciennes qui finissent par faire découvrir la hernie.
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HERNIE INGUINALE Elle se manifeste à tout âge de l’enfant par une tuméfaction intermittente dans le pli de l’aine. En général, les parents voient « une boule ». Les hernies de l’enfant doivent être systématiquement opérées.  
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HERNIE OMBILICALE Il s’agit d’un défaut de fermeture de l’orifice ombilical. La hernie ombilicale contient par intermittence ou en permanence de l’intestin. Elle est très fréquente à la naissance. La hernie ombilicale s’étrangle exceptionnellement.  
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INVAGINATION INTESTINALE AIGUEIl s’agit d’une occlusion mécanique par pénétration d’un segment intestinal dans le segment d’aval. Elle se traite en urgence par réduction à l’air réalisée par un radiologue pédiatre en association avec un chirurgien pédiatre. 
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STENOSE DU PYLOREIl s’agit d’un épaississement anormal du muscle pylorique, situé à la sortie de l’estomac, réalisant un obstacle à l’évacuation gastrique.  Cette affection touche essentiellement le bébé garçon vers l’âge de 3 semaines de vie.  Elle se manifeste par des vomissements tardifs après le biberon. Rapidement, le bébé perd du poids se déshydrate. L’échographie permet le diagnostic. Le traitement est exclusivement chirurgical, après perfusion de réhydratation du bébé. 
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L’urologie pédiatrique regroupe des pathologies courantes telles que les problèmes de décalottage et les anomalies de position du testicule, mais également des pathologies plus lourdes, comme les malformations de l’appareil urinaire.

Si les premières peuvent être prises en charge rapidement en chirurgie ambulatoire, les secondes, parfois dépistées pendant la grossesse, nécessitent un suivi à long terme, jusqu’à la fin de la croissance de l’enfant, qu’elles soient opérées ou non.

L’urologie pédiatrique reflète bien la particularité de l’enfant : une récupération rapide, presque « magique » en post-opératoire et un corps qui ne cesse de se modifier jusqu’au passage à l’âge adulte.

ECTOPIE TESTICULAIREL'ectopie congénitale correspond à l'absence de testicule dans la bourse après l’âge de 6 mois.    
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HYDROCELEIl s’agit d’une augmentation de volume de la bourse liée à la persistance du canal péritonéo-vaginal. Alors que dans la hernie inguinale du garçon, le passage est large, laissant s’extérioriser l’intestin, dans l’hydrocèle, il est fin et ne laisse passer que du liquide péritonéal. Il s’agit d’un liquide clair, réactionnel, péri-digestif, fabriqué par l’organisme, pendant les épisodes infectieux. Quand le liquide englobe le testicule, on parle d’hydrocèle vaginale.
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KYSTE DU CORDON SPERMATIQUEIl s’agit d’une variante de l'hydrocèle. Le liquide forme un kyste au pôle supérieur du testicule, on parle de kyste du cordon spermatique. 
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LE REFLUX VÉSICO-RÉNALIl s’agit d’une remontée anormale des urines de la vessie vers l’uretère ou le rein. Il peut être suspecté en période prénatale, devant une dilatation de l’un ou des deux uretères, ou chez l’enfant, après un épisode de pyélonéphrite. Le reflux peut également être à l’origine d’une altération de la fonction du rein. Il peut dans certains cas disparaitre spontanément avec la croissance ou doit être corrigé chirurgicalement.  
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LE SYNDROME DE LA JONCTION PYÉLO-URÉTÉRALELe syndrome de la jonction pyélo-urétérale (JPU) est le plus souvent une anomalie congénitale liée soit à un rétrécissement à la sortie du bassinet, soit à une compression de la JPU par des vaisseaux irriguant la partie inférieure du rein (vaisseaux polaires inférieurs). Ce rétrécissement représente un obstacle empêchant le bon écoulement de l'urine qui stagne dans les cavités rénales, entraînant leur dilatation et parfois un retentissement sur la fonction du rein. La pathologie est découverte pendant la grossesse au cours d'une échographie prénatale, mais parfois plus tard en raison de douleurs abdominales ou d'une infection urinaire.  
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PHIMOSISIl s’agit d’un rétrécissement du prépuce empêchant de découvrir le gland. Le phimosis est physiologique jusqu’à 3 ou 4 ans. Au-delà, un traitement soit par dermocorticoïdes, soit chirurgical est indiqué.
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PROTHESE TESTICULAIREUn testicule peut s’abimer et être perdu à la suite d’une torsion du cordon spermatique, qui peut survenir en période prénatale, ou chez l’adolescent (plus rarement chez l’enfant). Lorsque l’intervention n’a pas permis de conserver le testicule, il est retiré et la bourse est vide. Si l’adolescent le demande, il est possible de poser une prothèse testiculaire.
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TORSION ANNEXEL’hydatide testiculaire est un reliquat embryonnaire situé sur le pôle supérieur du testicule. Elle n’a pas de rôle fonctionnel. Elle peut parfois se tordre et donner une douleur de la bourse, avec augmentation du volume de la bourse et œdème. Le traitement consiste en la prise d’anti inflammatoires pendant quelques jours. Quand le diagnostic est incertain, quand le traitement médicamenteux est sans effet, ou en cas de récidive, une intervention chirurgicale permet de retirer cette hydatide.
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TORSION DU CORDONIl s’agit d’une URGENCE CHIRURGICALE UROLOGIQUE.  La torsion est liée à un enroulement des vaisseaux testiculaires (spermatiques). Elle entraine un défaut de vascularisation du testicule et sa perte en l’absence de traitement chirurgical en urgence. 
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La prise en charge des pathologies gynécologiques de la petite fille et de l’adolescente est spécifique et très différente de la gynécologie d’adulte.

Un diplôme particulier nous y prépare : Le Diplôme Inter Universitaire de Gynécologie de la petite fille et de l'adolescente.

L’examen gynécologique de la petite fille n’est jamais intrusif.

Si une échographie doit être réalisée, elle ne se fait pas au cabinet mais par un radiologique pédiatre à qui est adressée l’enfant ; il s’agit alors uniquement d’échographie « sus pubienne » (pas de voie endovaginale).

Je suis amenée à voir des petites filles ou des adolescentes pour des pathologies nécessitant uniquement un traitement médical ou à opérer.

Je ne traite pas les retards ou avances pubertaires, les troubles du cycle menstruel ou les douleurs de règles : en fonction de l’âge de votre enfant mon assistante vous orientera soit vers un gynécologue pour adulte, soit vers une endocrinologue pédiatre.

COALESCENCE DES PETITES LEVRESLa coalescence des petites lèvres correspond à un accolement des petites lèvres par défaut d’imprégnation hormonale physiologique chez la petite fille. Il n’y a pas d’anomalie génitale associée à rechercher.  Les petites lèvres se décollent spontanément avec la croissance et le démarrage pubertaire. 
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HYPERTROPHIE DES PETITES LEVRESL’hypertrophie des petites lèvres est définie par une taille excessive des petites lèvres.
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KYSTE OVARIENLe développement d’un kyste sur l’ovaire peut être fonctionnel ou organique.  Le kyste fonctionnel est lié à la circulation des estrogènes ; il a toutes les chances d’évoluer avec le cycle et de se résorber. Mais il peut donner lieu à des complications parfois à l’origine de sa découverte : torsion de l’ovaire, hémorragie intra kystique, rupture… Le kyste organique correspond à une masse anormale qu’il faut retirer pour analyse.  Ces kystes sont découverts lors d’une échographie faite pour des douleurs abdominales ou en période prénatale. 
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MALFORMATIONS UTERO VAGINALESElles sont peu fréquentes en pédiatrie et sont très variables sur le plan anatomique. 
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VULVITESLes vulvites sont des affections gynécologiques fréquentes de l’enfant. Elles sont toujours bénignes et souvent récidivantes. Elles surviennent entre 3 et 6 ans, à partir de l’entrée en maternelle ; elles sont liées à des erreurs d’hygiène locale. Elles se traitent exclusivement par voie externe.  Les mycoses sont rares avant la puberté. 
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La consultation prénatale a lieu lorsqu’une anomalie est découverte chez le fœtus.

Elle est demandée par le gynécologue obstétricien ou la sage-femme qui suit la
grossesse.

Les différentes pathologies conduisant à cette consultation sont essentiellement des anomalies urologiques (dilatation pyélique ou urétérale, absence ou malposition du rein), ou des pathologies ovariennes (kyste sur l’ovaire).

Les anomalies digestives, des autres organes, ou plus complexes, sont suivies à l’hôpital.

Lors de cette consultation prénatale se faisant en général en présence des deux parents, la pathologie est expliquée ainsi que la prise en charge qui se fera dès la naissance du bébé. J’ai pour habitude de faire un schéma que je vous demande de conserver car il servira pour le suivi post-natal.

Si une modification du suivi de grossesse doit se faire, la décision sera prise conjointement avec le gynécologue.

Il est parfois nécessaire de demander avis auprès de nos collègues du Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal (CPDPN)

L’équipe obstétricale, les sage-femmes, les pédiatres de la maternité et les puéricultrices de la maternité sont tenus au courant des conclusions de la consultation, de même que votre médecin généraliste.

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