La coalescence des petites lèvres est une affection bénigne. 

Elle se voit chez les petites filles prépubères. Elle n’existe pas dans les premières semaines de vie ou à l’adolescence. 

Elle est fréquente et ne donne pas de signe clinique. 

Elle guérit toujours spontanément et ne nécessite aucun traitement. 

Il s’agit d’un accolement du bord interne des petites lèvres. 

Cet accolement est lié à un défaut d’imprégnation hormonale, physiologique chez l’enfant non pubère. 

Les oestrogènes, présents à la naissance et ensuite à la puberté, protègent la muqueuse et empêchent cet accolement. 

La muqueuse vulvaire est fine et lorsqu’elle n’est pas « oestrogénisée », elle peut donner lieu à un accolement. 

Le diagnostic est clinique. La coalescence est découverte lors de la toilette ou du change. Elle n’est pas douloureuse. 

La coalescence n’est pas responsable d’infection urinaire ou de vulvite. 

La coalescence n’est pas associée à des malformations de l’appareil génital interne. 

Aucun traitement n’est nécessaire : la coalescence se décolle avec l’apparition des oestrogènes, donc au démarrage pubertaire. 

Les applications de crème à base d’hormones ou anti-inflammatoires sont sans effet. Les décollements peuvent être traumatisants pour l’enfant. 

Tous ces traitements donnent des récidives et sont donc inutiles 

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