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Intervention au bloc opératoire clinnique du Val d'Ouest

Voici les principales pathologies chirurgicales pédiatriques que je traite. La liste n’est pas exhaustive.

Des fiches ont été réalisées par les sociétés françaises de chirurgie et d‘urologie pédiatrique (SFCP/SFUPA) et vous permettent de mieux comprendre la pathologie de votre enfant.

Elles complètent mais ne remplacent pas les informations et explications que je pourrai vous donner en consultation, lors d’un échange au cours duquel je pourrai répondre à vos questions et celles de votre enfant.

Sachez que je ne traite pas l’hypospadias et l’énurésie.
Ma secrétaire pourra vous orienter vers un de mes collègues susceptible de prendre en charge ces pathologies.

De même, la circoncision non médicalement justifiée n’est pas réalisée.

C’est une infection de l’appendice due aux nombreuses bactéries présentes dans l’intestin et qui
peut être favorisée par des selles qui se bloquent dans l’appendice.
Au début, l’appendice est augmenté de volume et sensible, puis il peut former un abcès avec du pus
et/ou se perforer et se vider dans l’abdomen, entraînant une péritonite. L’infection peut diffuser à
tout l’abdomen et au sang (septicémie), mettant alors en danger la vie de l’enfant.
C’est la principale cause de chirurgie en urgence chez les enfants. Elle se manifeste le plus souvent
par des douleurs abdominales inférieures droites, une légère fièvre, des vomissements. A un stade
plus évolué, l’abdomen peut être tendu et très douloureux, la fièvre élevée, et l’enfant très fatigué.
Bien que fréquente, l’appendicite n’est pas facile à diagnostiquer avec certitude car d’autres
maladies peuvent donner les mêmes signes chez les enfants : infection urinaire, gastro-entérite,
infection virale, infection pulmonaire… C’est pourquoi des examens complémentaires (échographie et
analyses sanguines) sont souvent utiles pour préciser le diagnostic


STENOSE DU PYLORE      

Elle se manifeste par des vomissements tardifs après le biberon. Rapidement, le bébé perd du poids se déshydrate. L’échographie permet le diagnostic. Le traitement est exclusivement chirurgical, après perfusion de réhydratation du bébé. 

Il s’agit d’un épaississement anormal du muscle pylorique, situé à la sortie de l’estomac, réalisant un obstacle à l’évacuation gastrique. 

Cette affection touche essentiellement le bébé garçon vers l’âge de 3 semaines de vie. 

Elle se manifeste par des vomissements tardifs après le biberon. Rapidement, le bébé perd du poids se déshydrate. L’échographie permet le diagnostic. Le traitement est exclusivement chirurgical, après perfusion de réhydratation du bébé. 


HERNIE INGUINALE      

La hernie inguinale est une anomalie congénitale due à la persistance du canal péritonéo-vaginal.
Le canal péritonéo-vaginal est un canal existant avant la naissance et faisant communiquer l’abdomen (cavité
péritonéale) à l’enveloppe située autour du testicule chez le garçon, et à la grande lèvre chez la fille.
Chez un enfant né à terme ce canal est fermé à la naissance. Il arrive que ce canal reste largement ouvert après
la naissance, permettant à une anse intestinale de s’engager dedans, créant ainsi une hernie inguinale.
Contrairement à la hernie inguinale de l’adulte, il ne s’agit pas d’une faiblesse de la paroi musculaire.
Chez la petite fille, l’ovaire peut passer dans la hernie (hernie de l’ovaire).


INVAGINATION INTESTINALE AIGUE      

Il s’agit d’une occlusion mécanique par pénétration d’un segment intestinal dans le segment d’aval ; 

Elle se traite en urgence par réduction à l’air réalisée par un radiologue pédiatre en association avec un chirurgien pédiatre. 


Il s’agit d’une occlusion mécanique par pénétration d’un segment intestinal dans le segment d’aval ; il y a « télescopage » de deux anses intestinales, formant un boudin d’invagination et se manifestant par des douleurs abdominales par crise chez le petit enfant. 

Elle se traite en urgence par réduction à l’air réalisée par un radiologue pédiatre en association avec un chirurgien pédiatre. Une intervention chirurgicale est nécessaire en cas d’échec de la réduction à l’air, ce qui est assez rare lorsqu’elle est réalisée par des radiologues compétents.

HERNIE OMBILICALE           

APPENDICITE (traitement médical)           

Un testicule ectopique doit être opéré pour éviter l’atrophie.

L'ectopie congénitale correspond à l'absence de testicule dans la bourse après l’âge de 6 mois.

L’ectopie secondaire correspond à une remontée d’un testicule initialement en place ou oscillant.

Le testicule oscillant est un testicule qui atteint la bourse mais a tendance à remonter lors du stress de l’enfant ; il se positionne spontanément dans la bourse avec la croissance et le démarrage pubertaire. Il doit être surveillé en raison du risque d’ectopie secondaire.

Un testicule ectopique doit être opéré pour éviter l’atrophie.

Les traitements hormonaux ne sont pas indiqués dans les ectopies simples.


    ECTOPIE TESTICULAIRE      

    Un testicule ectopique doit être opéré pour éviter l’atrophie. 

    L'ectopie congénitale correspond à l'absence de testicule dans la bourse après l’âge de 6 mois.

    L’ectopie secondaire correspond à une remontée d’un testicule initialement en place ou oscillant. 

    Le testicule oscillant est un testicule qui atteint la bourse mais a tendance à remonter lors du stress de l’enfant ; il se positionne spontanément dans la bourse avec la croissance et le démarrage pubertaire. Il doit être surveillé en raison du risque d’ectopie secondaire.  

    Un testicule ectopique doit être opéré pour éviter l’atrophie. 

    Les traitements hormonaux ne sont pas indiqués dans les ectopies simples. 

     


    PHIMOSIS      

    LE SYNDROME DE LA JONCTION PYÉLO-URÉTÉRALE      

    Le syndrome de la jonction pyélo-urétérale se manifeste par une dilatation du pyélon (ou bassinet) du rein, visible en échographie

     


    Le syndrome de la jonction pyélo-urétérale se manifeste par une dilatation du pyélon (ou bassinet) du rein, visible en échographie

    Il s’agit d’une anomalie congénitale liée soit à un rétrécissement à la sortie du bassinet, soit à une compression par un vaisseau sanguin. 

    Il se produit alors un obstacle empêchant le bon écoulement de l'urine qui stagne dans les cavités rénales. 

    Les cavités se dilatent. Il peut y avoir un retentissement sur la fonction du rein et parfois des infections urinaires. 

    Le diagnostic est suspecté en période prénatale devant la découverte d’une dilatation du pyélon, ou chez l’enfant plus grand lors de la réalisation d’une échographie. 

    L’évolution naturelle se faire vers l’amélioration spontanée dans les premières années de vie. 

    Mais dans environ 20 % des cas, une intervention chirurgicale est nécessaire pour préserver le rein. 

    LE REFLUX VÉSICO-RÉNAL      

    Il s’agit d’une remontée anormale des urines de la vessie vers le rein

    Le diagnostic est suspecté en période prénatale devant la découverte d’une dilatation d’un ou des deux uretères, ou chez l’enfant plus grand après un épisode de pyélonéphrite. 


    Il s’agit d’une remontée anormale des urines de la vessie vers le rein

    Le reflux se produit lorsque le mécanisme « anti-reflux » physiologique n’est pas en place, soit par immaturité soit par mauvais positionnement des uretères dans la vessie. 

    Il peut se compliquer de pyélonéphrites (infections urinaires fébriles).  Il peut y avoir un retentissement sur la fonction du rein

    Le diagnostic est suspecté en période prénatale devant la découverte d’une dilatation d’un ou des deux uretères, ou chez l’enfant plus grand après un épisode de pyélonéphrite. 

      La prise en charge des pathologies gynécologiques de la petite fille et de l’adolescente est spécifique et très différente de la gynécologie d’adulte. Un diplôme particulier nous y prépare.

      L’examen gynécologique de la petite fille n’est jamais intrusif.

      Si une échographie doit être réalisée, elle ne se fait pas au cabinet mais par un radiologique pédiatre à qui est adressée l’enfant ; il s’agit alors uniquement d’échographie « sus pubienne » (pas de voie endovaginale).

      Je suis amenée à voir des petites filles ou des adolescentes pour des pathologies nécessitant uniquement un traitement médical ou à opérer.

      Je ne traite pas les retards ou avances pubertaires, les troubles du cycle menstruel ou les douleurs de règles : en fonction de l’âge de votre enfant mon assistante vous orientera soit vers un gynécologue pour adulte, soit vers une endocrinologue pédiatre.

      KYSTE OVARIEN      

      Le kyste organique correspond à une masse anormale qu’il faut retirer pour analyse. 

       


      Le développement d’un kyste sur l’ovaire peut être fonctionnel ou organique

      Le kyste fonctionnel est lié à la circulation des estrogènes ; il a toutes les chances d’évoluer avec le cycle et de se résorber.

      Mais il peut donner lieu à des complications parfois à l’origine de sa découverte : torsion de l’ovaire, hémorragie intra kystique, rupture…

      Le kyste organique correspond à une masse anormale qu’il faut retirer pour analyse. 

      Ces kystes sont découverts lors d’une échographie faite pour des douleurs abdominales ou en période prénatale

      HYPERTROPHIE DES PETITES LEVRES      

      L’hypertrophie des petites lèvres est définie par une taille excessive des petites lèvres notamment
      par rapport à celle des grandes lèvres. Elles sont alors mesurées à plus de 4 cm.
      Elle peut être unilatérale ou bilatérale.
      Cet aspect apparaît le plus souvent à la puberté chez les adolescentes.
      Pourquoi une intervention ?
      L’hypertrophie des petites lèvres entraîne une gêne vestimentaire ou lors de la pratique de certains
      sports. Elle peut être responsable de mycoses.
      Chez les adolescentes, la gêne esthétique et l’aspect psychologique ne sont pas forcément un motif
      de consultation.
      Ces troubles peuvent justifier la prise en charge par l’assurance maladie dans les cas les plus
      importants.
      Le but de cette chirurgie chez l’adolescente est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la
      perfection.


      VULVITES

      Les vulvites sont l’affection gynécologique la plus fréquente de l’enfant. Elles sont toujours bénignes et souvent récidivantes. Elles surviennent entre 3 et 6 ans, à partir de l’entrée en maternelle ; elles sont liées à des erreurs d’hygiène locale. Elles se traitent exclusivement par voie externe. 

      Les mycoses sont rares avant la puberté. 


      MALFORMATIONS UTERO VAGINALES      

      Elles sont peu fréquentes en pédiatrie et sont très variables sur le plan anatomique. 

      A la puberté, les règles ne peuvent s’écouler et forment un hématocolpos, qu’il faut évacuer chirurgicalement en urgence ou semi-urgence


      Elles sont peu fréquentes en pédiatrie et sont très variables sur le plan anatomique. 

      Elles peuvent être visibles en échographie prénatale mais sont le plus souvent détectées lors d’une échographie réalisée à la puberté, pour un autre motif, ou lors du suivi échographique d’une malformation rénale, souvent associée.  

      Une des plus fréquente est le diaphragme vaginal, constituant une fermeture transversale de l’extrémité inférieure du vagin. 

      Pendant la vie embryonnaire et chez le nouveau-né, les  sécrétions génitales physiologiques ne peuvent s’évacuer et s’accumulent pour former un hydrocolpos.

      A la puberté, les règles ne peuvent s’écouler et forment un hématocolpos, qu’il faut évacuer chirurgicalement en urgence ou semi-urgence

      COALESCENCE DES PETITES LEVRES

      La coalescence des petites lèvres correspond à un accolement des petites lèvres par défaut d’imprégnation hormonale physiologique chez la petite fille.

      Il n’y a pas d’anomalie génitale associée à rechercher. 

      Les petites lèvres se décollent spontanément avec la croissance et le démarrage pubertaire. 


        La consultation prénatale a lieu lorsqu’une anomalie est découverte chez le fœtus.

        Elle est demandée par le gynécologue obstétricien ou la sage-femme qui suit la
        grossesse.

        Les différentes pathologies conduisant à cette consultation sont essentiellement des anomalies urologiques (dilatation pyélique ou urétérale, absence ou malposition du rein), ou des pathologies ovariennes (kyste sur l’ovaire).

        Les anomalies digestives, des autres organes, ou plus complexes, sont suivies à l’hôpital.

        Lors de cette consultation prénatale se faisant en général en présence des deux parents, la pathologie est expliquée ainsi que la prise en charge qui se fera dès la naissance du bébé. J’ai pour habitude de faire un schéma que je vous demande de conserver car il servira pour le suivi post-natal.

        Si une modification du suivi de grossesse doit se faire, la décision sera prise conjointement avec le gynécologue.

        Il est parfois nécessaire de demander avis auprès de nos collègues du Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal (CPDPN)

        L’équipe obstétricale, les sage-femmes, les pédiatres de la maternité et les puéricultrices de la maternité sont tenus au courant des conclusions de la consultation, de même que votre médecin généraliste.

        Prendre contact avec le secrétariat